M. Michel Teston appelle l'attention de Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur les conséquences, sur la dotation globale de fonctionnement (DGF) des communes, du changement intervenu dans le mode de recensement par l'INSEE des mobile-homes, maintenant appelés résidences mobiles de loisirs.
En effet, le décret n° 2007-18 du 5 janvier 2007 a introduit dans le code de l'urbanisme l'article R. 111-33 qui définit les résidences mobiles de loisirs comme des « véhicules terrestres habitables qui sont destinés à une occupation temporaire ou saisonnière, à usage de loisirs ».
Si les résidences mobiles de loisirs bénéficient désormais, comme les caravanes, d'une définition juridique et sont encadrées par des règles précises facilitant leur installation, il semble que leur définition comme véhicules ait entraîné une modification de leur prise en compte dans le recensement de la population et par voie de conséquence dans le calcul de la DGF des communes.
Ainsi, selon les éléments d'information portés à sa connaissance, ces nouvelles dispositions applicables en 2007 engendrent une diminution des ressources des communes touristiques concernées, puisque chaque résidence mobile de loisirs était auparavant comptabilisée comme une résidence secondaire, comptant pour un habitant supplémentaire dans le recensement.
De plus, ces dispositions ont introduit une disparité de traitement entre les communes sur lesquelles sont installées des résidences mobiles de loisirs : celles recensées en 2008 bénéficiant d'une DGF d'un montant moins élevé relativement à celles recensées avant cette date.
Aussi, une commune de l'Ardèche lui ayant fait part d'une « pénalisation » de l'ordre de 10% de sa DGF en 2008, il souhaite savoir, d'une part, quelles dispositions elle entend mettre en œuvre pour rétablir l'égalité de traitement entre les communes recensées en 2008 et les autres, et, d'autre part, si des mesures sont prévues pour compenser la perte de DGF induite à l'avenir pour les communes touristiques concernées.
En attente de réponse du Ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales